Voyez quelles sont les limites de votre assurance collective face à l’assurance-vie

Assurance collective : ce qu’il faut prévoir

Depuis 2001, nous aidons des centaines de milliers de Québécois et de Canadiens à trouver leurs produits d’assurances, et ce, au meilleur prix.

Lorsque je rencontre des gens pour leurs assurances-vie, bon nombre d’entre eux sont fiers et empressés de m’annoncer qu’ils sont assurés pour une, deux, trois et même parfois quatre fois leur salaire en cas de décès à leur travail par le biais de leur assurance collective. Quoiqu’il soit important de tenir compte de cette information dans toute analyse de besoins financiers et dans l’élaboration d’un plan d’assurance-vie adapté, j’explique toujours que ces protections sont à prendre entre « parenthèses » car elles sont extrêmement fragiles et faciles à perdre, que ce soit lors:

• • d’un changement d’emploi;

• • d’un changement de type d’assurance collective à notre lieu de travail;

• • de la perte d’un emploi;

• • de l’arrivée à la retraite;

• ou autre.

Dans ces situations, les protections offertes par ces assurances-vie sont perdues ou sont alors offertes à des tarifs que rare un retraité avait prévu.

Cette vérité se concrétise davantage depuis 2008, avec les ravages que la crise financière fait dans les différents secteurs.

Les gens se retrouvent devant des entreprises fermées ou qui, par manque de demande, coupent dans la main-d’œuvre. Les travailleurs, dorénavant chômeurs, se retrouvent non seulement sans travail mais en plus, sans assurance collective et donc, dans bien des cas, sans aucune assurance-vie. C’est une terrible constatation lorsque, dépassé la quarantaine, la cinquantaine et même la soixantaine, on réalise que tout ce qu’on offre aux proches qu’on aime, ce sont des dettes, des restant d’hypothèques ou seulement quelques REER qui seront fortement taxés s’ils doivent être retirés.

Mes conseils

• N’attendez pas de perdre votre assurance collective au travail avant de penser à l’assurance-vie .
• N’attendez pas d’être malade avant de penser à l’assurance-vie.
• N’attendez pas d’être à votre retraite avant de penser à l’assurance-vie.

Bref, n’attendez donc pas pour souscrire à vos protections d’assurance-vie et tant mieux si vous avez la chance de faire bénéficier vos héritiers d’une assurance collective en complément.