Attention au renouvellement de l’assurance hypothécaire

Le témoignage qui suit est des plus authentiques, et démontre bien pourquoi il est d’une importance capitale de se « mettre à jour » lorsqu’il est question de nos diverses assurances. Sinon, d’étonnantes surprises peuvent nous attendre au détour…

« L’assurance prêt hypothécaire que nous avions signée avec notre institution financière prenait fin le 10 juin, et mon mari est décédé quelques semaines plus tard, le 18 juillet, à l’âge de 71 ans. L’institution financière en question m’a alors mentionné qu’une lettre nous avait été envoyée à cet effet.

Je tiens ici à préciser que nous n’avons reçu aucun appel téléphonique ni même aucun courriel, ni une simple lettre venue se joindre aux multiples publicités que nous recevons quasi quotidiennement. Des
publicités de compagnies d’assurance, entre autres, comme les suivantes: « Allez, prenez un RÉER avec nous! », ou « Souscrivez une assurance avec notre compagnie! », ou encore « Procurez-vous vite un CELI, qu’attendez-vous? ». Enfin bref, nous en avons tellement que lorsque nous recevons une lettre nous n’y prêtons que peu d’attention, vous comprenez?

Voilà donc pourquoi la lettre de l’institution financière nous a
malheureusement échappés, une lettre stipulant que l’assurance que nous possédions sur le prêt était arrivée à échéance. Là où le bât blesse, c’est que l’on songe à nous aviser une fois la date d’échéance échue, pas avant. Selon nous, nous aurions certes dû être prévenus longtemps à l’avance, peut-être même aurions-nous pu recevoir un appel téléphonique de l’un de leurs conseillers? Peut-être… En outre, l’institution financière dont il est ici question possédait notre adresse courriel; peut-être aurait-il été à la fois simple et logique de nous aviser par courriel? Peut-être…

Quoiqu’il en soit, on nous laisse tout bonnement entendre qu’ils sont désolés de la situation mais qu’il n’y a malencontreusement rien qu’ils puissent faire pour y remédier.

Imaginez-vous donc que je suis désolé moi aussi, fort désolé même puisque
je me retrouve aujourd’hui aux prises avec un prêt hypothécaire restant de 91 400$, sans oublier que je dois composer avec une maladie du coeur par-dessus le marché!

Ayant en outre de sérieuses difficultés financières, je n’aurai peut-être d’autre choix que de vendre ma maison. Mais n’étant pas « assurable », cela représenterait une dette pour mes enfants! Par le passé, il n’était pas rare que l’on me suggérait de souscrire une assurance temporaire fixe, et non pas l’assurance hypothécaire de « l’institution financière prêteuse ». Mais je ne me suis jamais occupé de ça… et dire que je magasine régulièrement mon assurance automobile ainsi que mon assurance habitation!

En d’autres mots et pour y aller au plus court, disons que c’est le coeur gros que je réalise aujourd’hui que j’ai laissé passer l’assurance la plus importante de ma vie, de notre vie… l’assurance vie. »